samedi, juin 24, 2006

Mea Maxima Culpa!

Il y a une bourde dans William!
Hé oui, quand tout va trop bien, il y a toujours un petit anicroche. Le pire dans tout ça c'est que cette erreur est ENTIÈREMENT ma faute. J'ai MOI-MÊME mal repaginé mes originaux. Mea Culpa!

Alors voici le petit guide pour lire votre exemplaire de William correctement:
Il faut lire les pages 34 et 35 AVANT les pages 32 et 33, puis continuer à la page 36, 37, etc. Je suis vraiment désolé de cette erreure. Sorry Jimmy!

Il ne reste plus qu'à savoir si la production de tous les autres albums en sera également affectée. Normalement, un premier tirage s'effectue dans les 1000 exemplaires et je ne sais toujours pas, pour l'instant, si seulement les 40 pré-première édition ont été touchés ou si les 960 autres ont déjà été imprimés avec cette inversion de page.

En tout cas, blâmez pas Jimmy, C'est ENCORE de ma faute!

vendredi, juin 23, 2006

Bienvenue aux femmes
















Des lamentations...
Je vais commencer cette évocation du lancement de mercredi soir en m'excusant et en demandant pardon auprès de vous tous.

  • Pardon aux amis présents: j'ai dû quitter les festivités pendant 30 minutes pour aller chercher mes enfants à la garderie. Vous étiez là pour moi, moi j'étais absent!
  • Puis pardon à Jimmy: je n'ai pas été aussi présent à la table des dédicaces que j'aurais dû, devant m'occuper de mes deux petits monstres en attendant les renforts.
  • Pardon à Raphaëlle que j'ai ensuite laissé seule avec des mômes surexcités pendant que je dédicaçait les "William" de mes amis. Que ferais-je sans toi, mon amour?
  • Ensuite, pardon à tous pour avoir dû partir relativement tôt, sans avoir pu parler ou rencontrer tout le monde, parce que mes deux bambins (et ma copine) commençaient à être un peu fatigués et avaient faim. Je n'ai jamais beaucoup sacrifié mon plaisir au dépend de la famille, mais c'est quelque chose que je devrai faire de plus en plus désormais.
  • Désolé d'avoir pris tant de temps avant de parler à Christophe. Je te snobais pas, je voulais juste pas te déranger pendant ton entrevue avec Antoine. Et je croyais rester plus tard pour avoir la chance de discuter plus à fond, mais ce ne fut pas le cas.
  • Pardon à Pascal Girard: dans la tournmente, j'ai oublié de prendre mon exemplaire de ton livre (je me suis fait disputer par ma copine qui a aussi hâte de le lire que moi!). J'espère que quelqu'un me le garde au frais!
  • Finalement, un gros pardon à Sébastien Trahan que j'ai trahi 2 fois plutôt qu'une: en oubliant les animations et en ayant pas pu revenir plus tard en soirée pour voir la performance de son groupe , Anobj.
La soirée.
Quant à la soirée elle-même, votre présence et votre enthousiasme a fait de l'événement un agréable succès. La présence de nombreux amis, copains, copines, confrères et consoeurs a rendu la soirée fort plaisante. J'espère que l'album "William" saura vous plaire.

Item de collection!
Pour ceux qui ont acheté l'album ce soir là, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.
La bonne nouvelle est que vous possédez et lirez cet album en grande avant-première. Le livre ne sera pas disponible en magasin avant la fin de juillet. Pourquoi? Parceque Jimmy Beaulieu a réussi à faire imprimer 40 exemplaire en vitesse afin de les avoir à temps pour le lancement. La balance des albums n'est donc pas encore en production. Ce qui fait que votre exemplaire est un item de collection! Une espèce de pré-première-édition spéciale. Ceux qui l'ont fait dédicacer pourront donc le revendre à gros prix sur e-bay (dans 40 ans... mettons).
Et maintenant la mauvaise nouvelle: pour réussir à imprimer ces albums si rapidement, l'imprimeur a dû mettre une colle de bonne qualité, mais moins bonne (malheureusement) que celle qui assemblera les albums à venir. Soyez donc gentils lors de la manipulation de ces rares et précieux items ;-)

Conclusion
N'hésitez surtout pas à me faire part de vos commentaires concernant l'album, et souvenez-vous que s'ils sont négatifs, je suis "Dieu" sur ce blog. À tous, encore merci. Je vous laisse maintenant pour aller écouter le match France-Togo. À plus.

lundi, juin 19, 2006

100 milles à l'heure!





















Ça va vite, les amis!
Oui, on est dans notre nouveau chez-nous et on apprends à vivre avec les nouvelles aires de vie, et ce parmi les boîtes. Bien entendu, tout ça avec un nouvel horaire incluant au minimum une heure de transit automobile de plus par jour. Ouf! C'est du sport... et le temps qui file à 100 milles à l'heure.

La salle de bain est loin d'être terminée, mais le plancher est fait. Reste à trouver un plombier et faire connecter le bain, le lavabo et la toilette. Après ça, un brin de céramique sur les murs et on va enfin pouvoir être propres!

(mais non, y'a une deuxième salle de bain fonctionnelle, je plaisantais!)

Côté projets, mon atelier est encore dans des boîtes et je me suis pas encore remis au travail. Voilà le pourquoi du laxisme de mon blog. Désolé.

De plus, pour la saison estivale, je dois me farcir cinq jours de travail par semaine, plutôt que quatre comme d'habitude, afin de combler les vacances des confrères. Donc j'ai plus de "journée BD" consacrée à ma passion. C'est très difficile de ne pas créer. Les projets s'accumulent dans ma tête et il faut que je les extériorise au risque de les perdre. J'ai déjà deux scénarii de prêts et pas de temps pour les faire.

Des lancements!
En attendant, il y a les lancements: ce mercredi soir à 17h00, à Rouje, du tout dernier fanzine Bidon, de l'album "Dans un Cruchon" des Pascal Girard et de "William" mon tout dernier né. Ratez surtout pas ce rendez-vous!

Le livre sera lancé à Montréal lors de l'événement Montréal BD du festival Juste Pour Rire.

samedi, juin 10, 2006

Transplantation réussie!













Bon, c'est fait!

Nous demeurons maintenant en banlieue. Étonnemment, c'est moins souffrant que ça en a l'air (même si le déménagement a laissé quelques séquelles!)

L'image que vous appercevez au haut de ce texte est la page couverture (C1 et C4) de mon album "Le Poulpe" en version espagnole. Je viens tout juste de le recevoir par la poste. C'est assez étrange de voir ses planches traduites en une langue quasi inconnue (bon, le mot cerveza revient souvent, mais les quelques autres...).

Mon éditeur espagnol voulait m'inviter au FICOMIC, qui a lieu présentement, à Barcelone, mais j'ai dû décliner à cause du déménagement :-(
On se reprendra l'an prochain.
À cette date, j'aurai aussi MORLAC qui aura été traduit en espagnol (!?!). De plus, je me ferais pas prier pour retourner à Barcelone, ne serait-ce qu'une semaine de festival. C'est une ville absolument enivrante.

mardi, juin 06, 2006

Une image de fin... enfin!
















Bin voilà!

Pour le reste, il faudra se procurer le Spirou spécial poutine afin de suivre l'ammorce et le noeud de l'histoire.

Pas trop de bla bla ce soir, j'ai peu dormi hier, fait des rénovations et du plâtre toute la journée et là je prends un break sur les boîtes pour vous glisser un petit mot. Tout cela un soir avant de débrancher l'ordinateur.

Si j'écris demain, ce sera le dernier blog en provenance du Vieux Québec. <:-(

Vacances et Spirou

Des vacances bien méritées?
Aha! Je suis en vacances. Et comment cela se concrétise-t-il? Hier, jusqu'à 3h00 du matin j'ai travaillé sur le coloration de l'histoire pour Spirou. Ce matin je détruisais une salle de bain, à grands coups de pied-de-biche, dans ma nouvelle maison (ça a l'air de Sarajevo!). En après-midi ce fut le début de la reconstruction. En soirée, j'ai fait soigner mes courbatures en jouant avec Cédric et Loïc (ça vaut pas un bon massage, croyez-moi!). Et en soirée, je réponds à un questionnaire sur mon emploi, j'envoie les 2 fichiers, un noir et blanc de 1200dpi et un autre de 300dpi en couleur (c'était ça le truc!!!) à Spirou et j'essaie tant bien que mal de mettre un dessin au haut de ce texte (il est 3h00 du matin et j'ai toujours pas réussi, la connexion est douteuse)!

J'aurais bien voulu mettre un point final au suspense de la gouttière, en incluant, au haut, la case finale de la page de BD pour Spirou. Malheureusement, comme Blogspot.com ne veux pas la prendre cette nuit, je posterai l'image demain matin.
Je ne metterai pas la BD en entier parce qu'on recoit 100 euros de moins si c'est du matériel déjà vu et comme je connais pas leur politique concernant les blog, j'ai pas 100 euros à perdre ces temps-ci. Désolé!

dimanche, juin 04, 2006

Leif+Spirou?
















Bing! Bang!

Le mystère s'épaissit... La gouttière est bien en cause, mais est-elle entièrement à blâmer? Allons voir un peu plus haut...

P.S.: Hé Dubuc, ton deadline du 5 juin c'est béton ou tu as dit ça en sachant très bien que tout le monde allait commencer le 4 au soir?

Leif Tande chez Spirou?















Toute dernière minute!
Bon, y'a pas de quoi paniquer (pas pour moi, en tout cas) mais je suis en train de travailler sur une page de BD pour un éventuel Spirou spécial Québec. La page est due pour lundi le 5 juin. On est dimanche le 4 juin et je viens tout juste de la commencer!

C'est con, mais je fais vraiment pas par exprès pour être autant à la dernière minute, c'est juste qu'avec tout ce qu'on a à faire pour la nouvelle maison et le déménagement, j'arrivais pas à trouver une bonne idée. Pas même UNE idée. Rien. Nada! C'est très rare que ça m'arrive. Or, samedi soir... Euréka! Enfin!

Maintenant, la page est déjà terminée, encrée et scannée. Le Hic! est que c'est une autre commande en couleur. Vous ais-je déjà mentionné que je déteste faire de la coloration? En plus, y faut que je suive à la lettre un espèce de Modus-Operandi français pour le format des pages. C'est incroyablement compliqué (comment peut-on, dans le même document, avoir le noir à 1200 dpi et les couleurs à 300 dpi?) et en plus ils ont Photoshop avec les options en français, alors aucun onglet ne correspond (Homothétie, engraissement, eurostandard couché, etc).

J'ai l'impression que les amis de Spirou vont devoir se contenter d'une approximation de semblant d'à peu près ce qu'ils veulent (environ). Sinon, y'a toujours la petite poubelle sur le bureau.

P.S.: Si vous avez des trucs pour la coloration et les réglages européens, bin gardez-les pour vous. Y'a rien que je déteste plus que d'apprendre à faire correctement quelque chose que je déteste faire. Demandez à Raphaëlle si elle me demande encore de faire du lavage, voir! :-)

vendredi, juin 02, 2006

De l’imminence du lendemain…














... et de son inexorabilité!

Oui, l'instant approche où notre petite famille va vivre un chamboulement cataclysmique. Un truc assez profond merci (d'où les titres pédants et intellos!). Voilà bientôt douze ans que je vis au centre-ville de Québec. Je quitte le Vieux-Québec pour sa banlieue comme un condamné quitte sa cellule pour l'échafaud. La cellule n'est pas nécessairement le paradis, mais on en connais les moindres recoins et on finit par les aimer par dessus tout. L'échafaud, c'est un voyage vers l'inconnu. L'au-delà. C'est peut être pire. C'est peut être mieux. C'est peut être rien...

Mon premier appart était situé Côte Ste-Geneviève, au 705. C'était une drôle de petite maison qui fittait pas du tout avec les blocs des alentours. Sur le toit, il y avait une étrange terrasse. À l'intérieur, c'était comme un grand loft. Chambre en mezzanine, salon en contrebas, bain à aire ouverte. J'y habitait quand Raphaëlle et moi on s'est rencontrés. Ce fut notre petit nid d'amour.

Le deuxième appart fut le 9 1/2 rue Hamel. Un demi sous-sol de trois pièces et demie des plus charmants avec une minuscule cour. Planchers de bois, murs de briques et de pierre, téléviseur dans le foyer... il y avait là, dans ce tout petit espace, beaucoup de cachet.

Rapidement toutefois, nous avons emménagés au 15 rue Hamel, appartement #3. Un 5 et demi très éclairé. Il n'y avait qu'un tout petit balcon de rien. Malgré les tapis gris, de type industriel, les nombreux murs de briques donnaient un air fort convenable à l'endroit. Le 15 rue Hamel est maintenant connu comme "Le Bloc à Bébés": la même année, trois des couples y habitant se procréèrent, dont nous (en fait, seul le couple homosexuel d'au-dessus ignora la tradition). Même ceux qui reprirent l'appartement #3, à notre départ, engendrèrent de la descendance quasi-immédiatement!

Bientôt le désir d'une place bien à nous se fît sentir. Le petit Cédric poussait à vue d'œil et le besoin d'une terrasse se faisait omniprésent. Un matin, en sortant de l'appartement rue Hamel, j'aperçût une pancarte "Condo à Vendre" sur la Maison Sirois, ancienne étude de notaire trônant majestueusement au faîte de la rue Hamel. Un coup de fil. Une visite. Un coup de foudre et hop! Tout le monde chez le notaire! Nous avions enfin notre espace bien à nous. Et quel superbe endroit: dernier étage (pas de voisins en haut!); planchers, moulures et escalier tout en bois de chêne; une terrasse idyllique de 16x16 pieds; et plein de petits détails de luxe. Et une vue! Une vue sur les montagnes Laurentides. Un vrai petit paradis quoi! On y a vécu trois ans.

Bientôt Cédric est devenu grand (et de plus en plus turbulent) et Loïc, son petit frère, s'est mis à marcher. L'empathie s'est alors emparée de nous. Soit nous les contraignions et les sommions de ne plus bouger, soit nos excellentes relations avec nos inestimables et sympathiques voisins d'en-dessous allaient se détériorer. Nous faisions face à une crise majeure. Deux solutions possibles: acheter plus grand au centre-ville ou... la Banlieue.
Horreur!
De même envisager la chose m'empêchait de dormir. Je faisait des cauchemars de gazon toujours plus verdoyant. Des visions d'apocalypse!
Après maintes et moult visites de maisons, toutes plus affreuses les unes que les précédentes, je m’apprêtais à jeter la serviette. Raphaëlle insistait, se faisant motivante. Quand soudain nous en trouvâmes enfin une, sur Internet, qui semblait faite pour nous. La visite fut concluante. Cette maison grise et rose, qui a l'air minuscule vue de la rue, contenait un foisonnement de pièces qui convenait exactement à nos besoins. Même le terrain n'est pas assez grand pour me décourager de la tondeuse.

Je vous épargnerai les fastidieux aléas et détails sinueux, parfois burlesques mais pas toujours amusant de l'achat de la maison, la vente du condo et tout le toutim. Toujours est il que dans quelques jours, notre base de lancement sera relocalisée au loin. Là-bas, près du fleuve et du tracel de Cap-Rouge. Je me dirige vers l'inconnu. L'au-delà. Ce sera peut être pire. Ce sera peut être mieux. Mais ça ne pourra pas être rien...